Direction maintenant des États-Unis. J-5 avant l'investiture de Joe Biden, le président élu n'a pas encore prêté serment mais déjà dévoile la grande ligne des mesures à venir. Parmi elles, le plan massif de vaccination et un objectif précis : injecter 100 million de doses pendant 100 premiers jours de son mandat, Natacha Milleret.
Autre performance d'actualité sportive. Une équipe d'alpiniste népalais a réussi la première ascension hivernale du K2. Le K2, c'est le deuxième plus haut sommet de la planète qui culmine 8 611 mètres. C'est seul 8000 qui n'avait encore jamais été gravi en hiver.
Pfizer n'aura pas quatre ou trois semaines de retard dans la livraison des doses du vaccin européen mais finalement une seule semaine. Le groupe américain se veut rassurant.
C’est désormais seulement jusqu’au 24 janvier que les livraisons de vaccins subiront des retards, annonce Pfizer. À partir du 25 janvier son usine européenne à Puurs près d’Anvers reprendra le rythme initialement prévu pour les livraisons vers l’Union européenne du vaccin conçu par son partenaire allemand BioNTech. C’est une nette amélioration par rapport aux trois à quatre semaines de retard annoncées ce vendredi et qui avaient provoqué 24h de colère de la part des Européens. Et pour la Commission européenne, ces engagements de Pfizer font suite aux protestations officielles des Baltes et des Scandinaves et au coup de téléphone de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen au directeur général de Pfizer qui ont apparemment porté leurs fruits. Après avoir assuré ce vendredi que les doses promises dans les contrats avec l’UE seraient bel et bien livrées d’ici la fin du premier trimestre, avec une accélération fin février début mars, c’est désormais pour le 15 février que Pfizer annonce une augmentation des livraisons. Ce sont paradoxalement des travaux destinés à augmenter les capacités de production qui causent ces retards. Pierre Benazet, Bruxelles RFI. (ce script copié par RFI)(和訳省略)
Il est le nouveau visage de la CDU en Allemagne. Le centriste Armin Laschet proche d'Angela Merkel a été élu à la tête du parti. Une étape vers la chancellerie mais la bataille est encore loin d'être jouée dans le camp conservateur.
La Serbie a reçu samedi un million de doses du vaccin chinois Sinopharm contre le Covid-19. Au cours de l'événement fortement médiatisé en présence du président de la République en personne. Aleksandar Vucic était en effet sur la piste de l'aéroport pour l'arrivée de l'avion transportant les doses du précieux vaccin, Laurent Rouy.
Un million de vaccins, en l’occurrence la version chinoise du traitement anti-Covid, sont arrivés en Serbie ce samedi. Le vaccin, dont l'usage n'est pas encore autorisé, devrait être validé par les autorités sanitaires d'ici lundi. Le 24 décembre, la Serbie était devenue le troisième pays d’Europe à débuter sa campagne de vaccination. Une campagne très géopolitique puisqu'après la version germano-américaine de Pfizer/BioNTech, le vaccin russe Spoutnik V a été utilisé et c'est maintenant au tour du vaccin chinois. La population étant très polarisée entre pro-Occidentaux et pro-Russes d'une part et alors que le pays cultive ostensiblement des amitiés diplomatiques contradictoires avec la Chine, la Russie, les États-Unis et Bruxelles, la Serbie se devait de refléter ces nuances dans l'achat des vaccins. La Serbie a même mis une plateforme en ligne sur laquelle on peut choisir le vaccin souhaité. Un luxe inouï dans les Balkans, alors que la plupart des pays de la région n'ont pas reçu, ou presque pas, la moindre dose du précieux remède de quelque laboratoire qu'il vienne. Laurent Rouy, Belgrade RFI. (ce script copié par RFI)(和訳省略)